Shugakuin-villa imperialle

Ce samedi, c'est un visite d'une des 3 villas impérialles de Kyōto parmis les je ne sais combien dans tout le Japon. Ce parc est réputé comme étant l'un des plus beaux jadins de type japonais que peut offrir le Japon. Alors autant aller voir ce qu'il en est vraiment. Il se situe à l'extreme Nord de Kyōto adossé à la montagne, à priori nommée Mont Hiei, et en hauteur surplombant toute la vallée de Shugakuin. A l'origine le site abritait un temple qui est à l'origine du nom du lieu éponyme et qui fut bâtit par l'empereur Gomizuno (10eme siècle je crois pour le temple d'origine et 17eme pour le jardon tel qu'on peut le trouver maintenant). C'est un peu compliqué de se rendre là bas puisqu'il faut réaliser plusieurs changement de train mais surtout il faut avoir effectué une demande auprès du bureau impéririal qui du coup est tout de même gratuite.

Une amie de Jana, Maia une croate, avait effectué la réservation pour nous et elle s'est aussi avérée très efficace pour la prise de photographies professionelles. Pour le blog il faudra vous contenter de ce que j'ai.

La visite en japonais uniquement n'est pour le coup pas très instructive, mais c'est une balade super sympatique ponctuée de maisons au style très épuré sans réelles parois. En gros tout est monté sur des poteaux, et les murs ne sont que des panneaux glissant qu'il est possible de disposer dans pleins de configurations différentes afin d'ouvrer l'espace vers la naure, en tout cas ce fut ma lecture du lieu. Etant donné qu'il faisait très beau durant notre visite, tous les panneaux étaient ouverts et laissez entrevoir quelques décorations élaborées dans les intérieurs mais rien de très tape à l'oeil.

Et la balade continue... Une chose que je n'ai pas encore dite, c'est qu'on est en plein début de l'époque des feuiilles rouges surtout due aux différentes variétés d'érables du japon qu'on trouve ici. Ce n'est que le début alors les rouges ne sont pas encore flamboyant mais c'est déjà magnifique avec tout le soleil dans les canopées.

Vous vous en rendrez surement mieux compte quand je vais vous montrer le paysage dans son ensemble. La visite débute par un chemin en gravié qui passe par plusieurs portails en bois impressionnant mais là encore simple, pas comme les portes des temples. Et une fois arrivé en haut de la partie basse (phrase étrange là je m'en rends compte) on passe une dernière porte qui ouvre complètement le paysage composé des montagne qu'on ne pouvait pas encore vraiment voir jusque là et aussi sur pleins de champs de riz et de cultures maréchères. C'est super chouette ça mais ce n'est pas encore le mieux. Il faut monter un peu plus pour rejoindre le lac Yokuryuchi en haut du domaine et là tout de suite ça laisse sans voix.

Après avoir passé un bon moment à apprécier les lieux à l'abri du soleil par des arbres et aussi par une maison-temple je ne sais pas trop comment appeller ça (pour eux c'est Rinuntei) on retourne un peu dans la forêt où on croise plein de compositions paysagères sur parterre en herbe-mousse (pareil là je ne sais pas de quoi il s'agit) avec ça et là des scultures en pierre qu'on pourrait assimiler à des lanternes.

C'est après avoir emprunter le chemin forestier qu'on se retrouve au niveau du lac et qu'on va rejoindre le pont qui relie une petite île aux berges.

Une fois ce joli lieu découvert on se fait vite pousser vers la sortie. En fait depuis le début de la visite on fait les bouler à rester à prendre des photos ou apprécier les lieux ce qui n'a pas l'air d'être au goût du japonais voiture-balais. Pour le coup ce n'est pas super agréable déjà de ne pas comprendre les commentaires du guide mais en plus de ne pas pouvoir apprécier les lieux, certainement comme des occidentaux, ce qui n'est pas dans leurs habitudes.

Une fois sortie du site la journée n'est pas finie alors on part avec Jana vers un temple pas trop éloigné le Manshuin Monzeki qui a l'air d'être très réputé pour ses caligraphies. Il y a d'ailleurs un caligraphe qui écrit des trucs aux gens dedans contre rémunérations évidemment. On se pose à l'intérieur mais à l'extérieur ahah pour regarder calmement le jardin zen qu'il renferme en version gravier au rateau et joli compositions d'arbres et de plantes, c'est super chouette là avec l'odeur d'encens venue du temple dans notre dos.

Pour la petite histoire je manque de casser une barrière nous séparant du jardin ce qui fait bien marer une japonaise de l'autre côté du jardin... sans commentaires encore une fois. En sortant on se fait un petit resto très joliment décoré où je mange des nouilles à la pomme de terre des montagnes rapées dans une soupe. La pomme de terre ne donne pas vraiment de goût mais alors confère à l'ensemble une consistance visqueuse incroyable. Mais c'est assez bon étrangement.